Exposition Magies, Sorcelleries, Croyances et Guérison en Auvergne
Exposition Magie & Sorcellerie
La Médecine traditionnelle s'exerce à partir de quatre groupes ou domaines : végétal, minéral, animal et sonore.
Une approche mythologique est présentée au public, selon laquelle la connaissance est donnée à l'homme à l'origine
des temps, déterminant ainsi une médecine paradisiaque, transmise de génération en génération oralement. Dans cette
interprétation, la maladie apparaît comme un châtiment ou une épreuve venant du ciel ou des puissances infernales
ou encore comme une initiation à un état supérieur d'existence. La cure traditionnelle consiste alors à renvoyer
le mal d'où il vient par la prière ou l'exorcisme, ce qui est l'apanage du prêtre, ou de tenter de le transférer
sur un tiers, animé ou inanimé.
On fait alors appel à un saint ou un guérisseur, qui peut utiliser plantes,
animaux, minéraux, ou encore ces curieuses formulettes appelées conjurations qu'il aura reçues dans le secret,
en des lieux et moments particuliers. Dans ce dernier cas, par une référence particulière plaçant opérateur et
malade dans un temps mythique, on renoue le lien existant entre le malade, la maladie, sa famille, sa lignée,
son environnement social, affirmant que malgré les points de rupture, le présent est la continuation du passé
non seulement de l'individu mais d'une société tout entière..
Cette même structure de pensée se retrouvera dans la médecine de la signature, où l'on croit que le semblable
guérit le semblable et que l'analogie d'aspect, de comportement, de couleur détermine une action thérapeutique
particulière. En clair, cela voudrait dire que le crapaud plein de pustules pourrait soigner celles du malade,
que l'escargot baveur soulagerait les maladies pulmonaires, la peau du serpent qui se tord par terre guérirait
les coliques, et qu'il faut employer
les pattes jaunes d'un poulet en cas de jaunisse de même que le suc orangé
de la chélidoine, que le haricot en forme de rein aurait des vertus diurétiques et la noix en forme de cerveau
soignerait ce même organe...
Une association de recherches ethnologiques, sans but lucratif, loi 1901, agréée comme association de jeunesse et d'éducation populaire, et labellisée Patrimoine Rural. Elle est affiliée à l'Association Cultures du Monde, association agréée par le Ministère Jeunesse et Sports, placée sous l’égide du CIOFF / UNESCO.
La Médecine traditionnelle s'exerce à partir de quatre groupes ou domaines : végétal, minéral, animal et sonore. Une approche mythologique est présentée au public, selon laquelle la connaissance est donnée à l'homme à l'origine des temps, déterminant ainsi une médecine paradisiaque, transmise de génération en génération oralement. Dans cette interprétation, la maladie apparaît comme un châtiment ou une épreuve venant du ciel ou des puissances infernales ou encore comme une initiation à un état supérieur d'existence. La cure traditionnelle consiste alors à renvoyer le mal d'où il vient par la prière ou l'exorcisme, ce qui est l'apanage du prêtre, ou de tenter de le transférer sur un tiers, animé ou inanimé.
On fait alors appel à un saint ou un guérisseur, qui peut utiliser plantes, animaux, minéraux, ou encore ces curieuses formulettes appelées conjurations qu'il aura reçues dans le secret, en des lieux et moments particuliers. Dans ce dernier cas, par une référence particulière plaçant opérateur et malade dans un temps mythique, on renoue le lien existant entre le malade, la maladie, sa famille, sa lignée, son environnement social, affirmant que malgré les points de rupture, le présent est la continuation du passé non seulement de l'individu mais d'une société tout entière..
Cette même structure de pensée se retrouvera dans la médecine de la signature, où l'on croit que le semblable guérit le semblable et que l'analogie d'aspect, de comportement, de couleur détermine une action thérapeutique particulière. En clair, cela voudrait dire que le crapaud plein de pustules pourrait soigner celles du malade, que l'escargot baveur soulagerait les maladies pulmonaires, la peau du serpent qui se tord par terre guérirait les coliques, et qu'il faut employer
les pattes jaunes d'un poulet en cas de jaunisse de même que le suc orangé de la chélidoine, que le haricot en forme de rein aurait des vertus diurétiques et la noix en forme de cerveau soignerait ce même organe...